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Plus jeune chef de l’État du Sénégal, élu à la faveur d’un historique K.O (plus de 54%) dès le premier tour de la présidentielle du 24 mars 2024, Bassirou Diomaye Faye se définit comme le président de la rupture. À ce titre, il entend apporter sa thérapie de choc dans certains secteurs pour opérer la rupture d’avec l’ancien système décrié. C’est le cas du système électoral et des partis politiques sur lesquels il s’est prononcé, dans un discours à la nation, mercredi 3 avril, veille de la commémoration des 64 ans d’indépendance du Sénégal. »Mes chers compatriotes. De l’indépendance à nos jours, notre système politico institutionnel et judiciaire a vécu bien de péripéties.; les unes plus heureuses que les autres. 64 ans après, le moment me semble venu
de tirer les leçons de nos réussites et de nos échecs pour une gouvernance publique plus moderne, plus républicaine et plus respectueuse des droits humains. », explique Diomaye Faye. C’est pourquoi, poursuit-il, après avoir démissionné de mon poste de Secrétaire général de Pastef-Les Patriotes pour ainsi me mettre au-dessus de la mêlée, <<je convoquerai de larges concertations avec la classe politique et la société civile sur la réforme du système électoral notamment le remplacement de la Céna par une Commission électorale nationale indépendante avec un renforcement de ses moyens de fonctionnement et de ses prérogatives ; la rationalisation du nombre de partis politiques ainsi que le financement, l’inscription sur le fichier électoral concomitamment à la délivrance de la pièce nationale d’identité>>, indique le nouveau président élu du Sénégal.