Africa Dev News est un média panafricain d'informations, d'analyses, d'investigations et de publicités, avec un focus sur le Bénin où il est basé.
Musicalement parlant, c’est le son du moment. Depuis quelques jours, il fait le buzz sur les réseaux sociaux et autres plateformes digitales. Soit pour des démonstrations chorégraphiques en solo, soit pour des challenges. Le nouveau morceau « Djénèba Djaba » de l’artiste chanteur ivoirien du couper décaler, Debordo Leekunfa risque d’être un tube dans les prochaines semaines voire les mois à venir.
À la question de savoir qui est Djénèba, Debordo Leekunfa, sur le plateau de WAM (Willy À Midi) de la télévision privée ivoirienne Life TV répond : « Les Djénèba nous entourent partout. Seulement qu’on les simplifie alors que ce sont des vraies femmes. Les Djénèba sont un peu mises en marge de la société. Quand on parle de Djénèba, on fait allusion automatiquement aux valeurs : la loyauté, le combat de vie, et aussi le respect et l’éducation. Aujourd’hui on voit les petites filles qui vendent oignon dans la rue tranquillement, qui possèdent des atouts naturels et physiques. Ce sont des filles battantes. Quand on parle de Djénèba, c’est l’incarnation de la fille battante ». Sur l’émission de l’animateur vedette Willy Dumbo, l’artiste chanteur du couper décaler, pour être plus concret, a fait défiler successivement trois jeunes filles aux rondeurs ensorcelantes, marchandises d’avocat, d’orange et d’oignon sur la tête, et ce devant un public très enthousiaste. « Malgré ses atouts qu’elle possède, elle préfère vendre ses oranges, ses djaba et puis ses avocats parce qu’en elle, il y a des valeurs. Ses parents lui ont inculqué des valeurs pas possibles dont la loyauté, l’éducation de l’homme et la bataille de vie afin d’aider la famille », indique Debordo Leekunfa.
Articles similaires
Toujours dans ses explications, il laisse entendre : « Et c’est ces petites filles que vous voyez dans les rues tranquillement. Elles sont insignifiantes, elles portent pagne mais quand elles enlèvent pagne là, ce n’est pas bon (rires). Ces filles que vous voyez, elles respectent l’homme, elles respectent garçon, elles sont loyales ». Occasion pour Debordo de lancer un appel pour l’adoption et la consommation sans modération de son nouveau titre sur lequel il était d’ailleurs en démo, en exclusivité sur WAM : « Que tout le monde opte pour Djénèba parce que Djénèba c’est territorial, c’est notre base, c’est pour nous. (…). Ensemble, on va célébrer la femme africaine et précisément la femme ivoirienne avec des valeurs, qui se bat dans la vie malgré sa beauté, ses atouts ; au lieu d’aller se « fataa’…». Aussitôt le week-end, le tournage du clip « Djénèba Djaba » a été fait à Adjamé, un quartier populeux de la Côte d’Ivoire. Les ivoiriennes et ivoiriens, toutes tendances confondues, sont massivement sortis pour reprendre en chœur le morceau, danser et accompagner leur chouchou Debordo Leekunfa en vue de la réussite de l’exercice.
Debordo enterre la polémique liée à « Viviane »
Certaines langues l’avaient déjà enterré vivant. Pour elles, Debordo Leekunfa, c’est fini. Et surtout avec sa reprise du morceau «Viviane» de l’artiste camerounais Prince Aimé, devenue virale, la star du couper décaler s’était retrouvée au cœur d’une polémique sur la toile. Beaucoup de critiques venant du Cameroun l’accusaient de vouloir utiliser le titre «Viviane» pour relancer sa carrière. Face aux remous, l’artiste chanteur ivoirien a décidé de renoncer au fameux remix. Tel un phénix, voilà Debordo Leekunfa qui renaît de ses cendres et rebondit avec son propre concept « Djénèba Djaba » qui carbure. « Viviane, c’est pour eux. On voulait ramener mais c’est bizarre. Laissons ça là-bas chez eux. Nous, notre Djénèba on doit la soulever », ironise Debordo Leekunfa, l’auteur de « Djénèba Djaba » depuis le plateau de WAM sur Life TV.
