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(« Ceux qui ont voulu me vitrifier, aujourd’hui où je vous parle, ont des bracelets », déclare l’ex-président ivoirien)
Sous le coup d’une condamnation définitive en France dans l’affaire des écoutes, l’ancien président français, Nicolas Sarkozy, porte depuis le 7 février, un bracelet électronique. Une première pour un ancien président français qui doit faire avec ce dispositif de surveillance à son domicile. L’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, lui, y voit un retournement du destin. Devant une foule de militants rassemblés à un meeting à Marcory-Abidjan ce 8 février 2025, il a ironisé sur la situation de l’ancien dirigeant français.
« Ceux qui ont voulu me vitrifier, aujourd’hui où je vous parle, ont des bracelets. Ils ne se rendent même pas compte que c’est parce qu’ils ont décidé de me vitrifier », a-t-il déclaré. Il fait ainsi référence à l’influence de l’ancien président français dans la mésaventure qu’il a connue après l’élection présidentielle de 2010. Il est sans doute conforté par les révélations de Robert Bourgi, ancien conseiller de Sarkozy, dans une interview à France 24 en octobre 2024. Selon l’avocat, Sarkozy avait choisi de « vitrifier » Gbagbo puisqu’il n’avait pas accepté de s’éclipser pour laisser le pouvoir à Alassane Ouattara.