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2 juin proposé pour la Présidentielle au Sénégal: Qui assure la transition entre Macky Sall et le président du Parlement?

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Après le 2 avril marquant la fin du mandat du président Macky Sall au Sénégal, qui assurera la transition à la tête de l’État jusqu’à l’organisation de la Présidentielle envisagée à nouveau pour le 2 juin ; le pays étant plongé dans une profonde crise politique suite à l’annonce, début février, du report de l’élection initialement prévue pour le 25 février ? La question était au coeur du point de presse du ministre de l’intérieur, Sidiki Kaba qui faisait le point, jeudi 29 février 2024 de la série de propositions issues du Dialogue national des 26 et 27 février.

Au terme du Dialogue national organisé par le chef de l’État sénégalais Macky Sall pour trouver un consensus sur le processus électoral, avec la décision du Conseil constitutionnel qui a invalidé le report sine die de la Présidentielle du 25 février, la nouvelle date préconisée pour le premier tour de l’élection est le 2 juin 2024. Mais puisque la date butoir pour la fin du second mandat de Macky Sall c’est le 2 avril, comment va se passer alors la transition à la tête Sénégal jusqu’à l’élection du prochain président ? Selon le ministre de l’intérieur, les participants au Dialogue ont proposé que l’actuel locataire du palais présidentiel, Macky Sall, reste en fonction jusqu’à l’élection de son successeur après le scrutin du 2 juin, même si lui-même a réitéré, fin février, qu’il va partir le 2 avril.

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Si Macky Sall s’en va effectivement le 2 avril, et c’est l’autre donne, le Conseil constitutionnel pourrait constater la vacance du pouvoir et désigner le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop pour diriger la transition et organiser la Présidentielle. Mais pour le ministre de l’intérieur, cette deuxième possibilité suppose qu’il faut annuler le processus en cours, remettre en cause la liste de la vingtaine de candidatures retenues par le Conseil constitutionnel pendant que plusieurs candidats et membres de l’opposition ne sont pas favorables à la reprise du processus. De toutes les façons, le dernier mot revient au Juge constitutionnel qui sera saisi.

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