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Face à ses collaborateurs le mercredi 4 septembre 2024 pour une séance de prise de contact, le premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a fait une déclaration de taille. L’Assemblée nationale majoritairement dominée par la coalition d’opposition Benno Bokk Yakaar acquise à l’ex-président de la République, Macky Sall, sera dissoute par le président de la République Bassirou Diomaye Faye comme la Constitution lui en donne le pouvoir. « D’ici le 12 (septembre 2024, Ndlr), ces gens auront autre chose à faire qu’être députés à l’Assemblée nationale », a déclaré le chef de la Primature. Cette déclaration du Premier ministre Ousmane Sonko s’inscrit dans la droite ligne de l’avis technique donné par le Conseil constitutionnel qui a autorisé le chef de l’Etat à dissoudre dès le 12 septembre, date du deuxième anniversaire de l’actuelle mandature de l’Assemblée nationale.
La dissolution envisagée fait suite au bras de fer qui s’observe entre l’Exécutif sénégalais et le Parlement. C’est d’ailleurs cette situation qui a occasionné le rejet du projet de révision de la Constitution devant consacrer la suppression de deux institutions de la République jugées budgétivores à savoir le Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct) et du Conseil économique, social et environnemental (Cese).