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En Côte d’Ivoire, au cours du conseil des ministres du 30 octobre 2024, compte rendu de la grève du 15 au 17 octobre, observée par certains syndicats des secteurs de la santé et de l’éducation/formation, a été fait. À cet effet, le gouvernement du président Alassane Ouattara a pris des mesures l’encontre des agents grévistes.
Dans le communiqué du Conseil des ministres, le gouvernement n’a pas approuvé le fait que l’appel à la grève ait été lancé et maintenu par ces syndicats en dépit des négociations qu’il a ouvertes « à travers le ministre chargé de la Fonction publique et des formes légales prescrites par la loi n°92-571 du 11 septembre 1992 sur la grève dans les services publics ». Ainsi, quand bien même le gouvernement a mentionné que les mesures préventives qu’il a prises « ont permis de minimiser les effets perturbateurs de la grève et ont pu garantir la protection et le fonctionnement des services publics impliqués », cela ne l’a pas empêché de sévir. « Toutefois, compte tenu du caractère illégal de ce mouvement de grève, et en application de la loi susmentionnée, les meneurs principaux au nombre de vingt-six (26) ont vu leur salaire suspendu dès ce mois d’octobre et les autres participants ont subi une retenue sur salaire équivalente aux trois (03) jours de grève ». Et ce n’est pas tout ! « Sans préjudice des poursuites pénales dont sera saisi le Procureur de la République pour les auteurs d’actes de violence et de destruction de biens publics ou privés, la procédure disciplinaire sera déclenchée contre les meneurs de cette grève illégale dès la semaine prochaine », menace le gouvernement.