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L’ensemble de l’audiovisuel public français est en grève depuis ce jeudi 23 mai 2024. Et ce, pour 48 heures. Ces médias dénoncent la réforme de l’audiovisuel public, qui devait être examinée en première lecture ce vendredi à l’Assemblée nationale. Mais le gouvernement a pris la décision de le reporter, évoquant un encombrement de l’ordre du jour au Parlement. Le texte pourrait être finalement examiné en juin. De toute façon, des perturbations ont été enregistrées sur les différentes antennes, de France Télévision à Radio France en passant par France Médias Monde, et donc RFI. Mercredi, plus de 1.100 salariés de Radio France avaient signé une tribune rejetant la fusion. Ils trouvent ce projet « démagogique, inefficace et dangereux » et déplorent une réforme menée dans la précipitation et sans aucune concertation.
Le projet incriminé prévoit en 2025, la création d’une holding, avant une fusion l’année suivante des sociétés de l’audiovisuel public : France Télévisions, Radio France, l’Institut national de l’audiovisuel (INA), et enfin France Médias Monde, c’est-à-dire RFI, France 24 et Monte Carlo Doualiya.
Selon la ministre de la Culture, Rachida Dati, qui porte la réforme, les forces de l’audiovisuel public sont « dispersées », d’où un « risque d’affaiblissement » face aux plateformes internationales comme Netflix et aux chaînes privées.