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De supposés légionnaires à la peau noire seraient sur le sol béninois… Cette accusation, depuis Niamey, d’un activiste d’origine béninoise, qui en rajoute à la crise diplomatique entre le Bénin et Niger, n’a pas laissé indifférent l’ancien Bâtonnier Jacques Atchèfon Migan. Membre fondateur du Bloc Républicain (Br), parti soutenant le pouvoir de Cotonou, il n’est pas allé par quatre chemins pour condamner fermement une telle allégation.
Dans l’émission ‘’Questions actuelles’’, vendredi, sur la radio privée Capp Fm, l’ancien Bâtonnier Jacques Migan déplore ce propos qu’il lie à un autre type de mercenariat, et condamne fermement le fait que « des hommes qui utilisent la parole pour propager les fausses nouvelles ». Pour ce soutien des actions du gouvernement de Patrice Talon, il est inconcevable que des concitoyens mettent « leur savoir mensonger » au service d’un autre Etat dans le seul but de déstabiliser leur propre pays. « Si ces choses étaient fondées, je comprendrais », s’offusque Jacques Migan qui martèle qu’« il ne faut pas laisser impunis des gens qui vont propager des fausses nouvelles sur leur pays ou contre leur chef d’Etat ». Pour l’ancien Bâtonnier du Barreau béninois « nous ne sommes pas dans un régime anarchiste où chacun peut se lever et dire ce qu’il veut. Nous sommes dans un Etat de droit ». De ce fait, Jacques Migan, invité de l’émission sociopolitique, va demander au chef de l’Etat d’instruire le ministère de la justice pour intenter un procès ou une action judiciaire « contre ceux-là qui disent des choses inexactes sur le Bénin, en ce qui concerne ces supposés légionnaires et bases militaires qui seraient sur le territoire béninois pour qu’ils nous rapportent les preuves de ce qu’ils disent ».