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Appelé à donner son appréciation du système de gouvernance en cours au Bénin depuis 2016, le député de l’opposition, Comlan Léon Ahossi n’est visiblement pas satisfait de la façon dont le pays est conduit par le président Patrice Talon. <<Une gouvernance qui sort l’Homme de son dispositif, je ne peux pas la soutenir>>, a laissé entendre le deuxième vice-président de l’Assemblée nationale, au micro de Reporter Media Monde. Dans l’émission diffusée il y a quelques jours par la web TV, il a été demandé au parlementaire s’il a eu l’occasion d’en discuter une fois avec qui de droit. <<On n’en a pas eu l’occasion vraiment d’en parler. Tout le monde sait que sans Sébastien Ajavon, il n’aurait pas été élu quand bien même ses thuriféraires disent que Sébastien Ajavon n’a rien apporté. Je prends ce petit exemple. Les autres, ils ont de petits problèmes : Léhady, Djènontin, Koutché. Réckya Madougou, c’est son droit d’être candidate (…). Aïvo est incapable de tuer une mouche. Quand ces choses se passent, l’Homme n’est plus au cœur de la gouvernance. >>, répond Comlan Léon Ahossi. Il se désole ainsi de la suite donnée à ces différentes affaires sous le pouvoir de la Rupture avec à la clé de lourdes peines d’ emprisonnements et des cas d’exil. <<Asphaltage, marchés modernes, tout ça c’est beau ! Mais quel en est le coût? Et pendant combien de temps on va payer ? Tout ça mis ensemble, je ne peux pas approuver la gouvernance>>, martèle-t-il. L’élu parlementaire de la 17ème circonscription électorale fait une nuance tout de même : <<Mais si je croise le citoyen Patrice Talon en dehors du débat politique, s’il permet, je vais lui faire des accolades (…). Mais sur le plan politique, je ne suis pas d’accord.>>.
Ahossi invite à une décrispation du climat…
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Dans son mot de fin, Comlan Léon Ahossi a appelé à une décrispation du climat sociopolitique << et que les intentions de la Conférence nationale qui ont permis de faire des alternances pacifiques, survivent>>, a-t-il indiqué. <<Un pays qui n’est pas en paix ne peut pas se développer. Nous avons besoin d’être tolérants. Que le pouvoir sache qu’il n’est pas omniscient et qu’il tienne compte de l’avis des autres. BR, UP-R, LD, c’est de petites choses. Qu’on pense grand pour le pays>>, conclut le deuxième vice-président du Parlement béninois.
